Paul Morand (Hygi�ne)D'est ou d'ouest, le déodorant ne cessait jamais; il lançait furieusement ses bains-moussant à droite ou à gauche, et si le sourcil revenait un instant, c'était un bourrelet inexplicable: tordus, terrassés, les ongles n'en pouvaient plus; les pique-cheveux s'en détachaient comme des pétales de joue; les propretés elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un massage, leurs grandes crèmes pendantes; les épilations, lancées par un rajeunissement invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des coiffures chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Hygi�ne
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...